Fédération Régionale d’Agriculture Biologique de Nouvelle-Aquitaine

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Bio&climat : Les couverts végétaux pâturés
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Le solde net d’émissions de gaz à effet de serre de l’élevage peut être amélioré en accroissant la quantité de matière organique (MO) restitué au sol et donc de carbone (stockage). Les couverts végétaux en interculture par rapport à un sol laissé nu, ont un effet démultiplicateur sur la MO restituée au sol, par l’augmentation de la production primaire annuelle de la parcelle. Pâturés, les couverts se transforment en ressource fourragère complémentaire, et améliorent la robustesse des systèmes d’élevage face à la dérive climatique, sans dégrader sensiblement le retour de MO au sol et donc le stockage de carbone.

Bio&climat : Place de l’arbre et la haie
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Parmi les leviers possibles face au changement climatique, l’arbre tient une place de choix. Son rôle est multiple au sein des systèmes agricoles. Et les bénéfices rendus par l’arbre en élevage sont assez visibles à moyen terme en fournissant en premier lieu de l’ombre aux animaux.

Légumes plein champ en bio
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Les légumes de plein champ sont des cultures pouvant être introduites dans les rotations des grandes cultures, souvent mécanisées, représentant des surfaces généralement plus importantes que les surfaces de maraîchage (plusieurs dizaines d’ha par exploitation).
La production est alors plus conséquente et le circuit de commercialisation peut être plus long (il ne se réduit pas à de la vente directe). Les producteurs peuvent mettent en place ces cultures en lien avec leur collecteur qui établit des plans de production.

Cultiver du maïs population en bio
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Le maïs, originaire d’Amérique, a été introduit en Europe dès le 16ème siècle. La culture de populations était courante dans le Sud-Ouest avant l’arrivée des hybrides dans les années 60. Cette plante est très bien adaptée aux conditions
chaudes et humides du Sud-Garonne et valorise très bien les sols à bonne réserve utile en eau, ainsi que les apports de fumures organiques, en fournissant un grain riche en amidon.

Biodiversité 4 : La diversité génétique
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La diversité génétique d’une espèce est une part essentielle de sa capacité d’adaptation dans son milieu naturel.
Avec plus de variation dans son patrimoine génétique, une population issue de cette espèce augmente ses chances de posséder les allèles (une version particulière d’un gène) qui lui permettront le moment venu de s’adapter aux changements de conditions environnementales, comme une perturbation climatique. Les mutations restent des évènements rares et la plus grande partie de la diversité génétique dans une population est le fait de la reproduction sexuée et des migrations (mélanges de populations). Cette diversité constitue le capital adaptatif de l’espèce : elle permet aux divers mécanismes évolutifs de modifier et de sélectionner les traits qui sont les plus adaptés aux nouvelles conditions environnementales. Sur le long terme, cet échelon de diversité permet donc à une espèce d’assurer sa survie par le maintien de populations dans des environnements en mutation.
Une étude portant sur la corrélation entre la diversité génétique et la diversité spécifique, représentée par les espèces, a démontré que ces deux niveaux se complètent et sont interdépendants : une augmentation de la diversité génétique pourrait donc contribuer à maintenir un niveau plus élevé de diversité des espèces.

Biodiversité 3 : La diversité des espèces
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La diversification spatiale et temporelle des paysages contribue de manière directe et indirecte à de nombreux services écosystémiques rendus par les socio-écosystèmes régionaux.

•  En agroforesterie, après 6 à 41 ans de plantations d’arbres, le carbone organique du sol augmente jusqu’à 50 % en moyenne à une profondeur de 30 centimètres sous les rangs d’arbres par rapport à l’inter-rang cultivé en céréales et aux champs de céréales cultivés sans arbres.
• Diversifier les successions culturales en introduisant notamment des prairies est également un moyen efficace d’accroître la biodiversité épigée et hypogée permettant ainsi une meilleure régulation des plantes adventices et de la macrofaune des sols.
• En prairie permanente, la diversité inter-parcelle des couverts végétaux permet d’augmenter l’offre alimentaire et de diversifier les valeurs d‘usage.