Du conseil municipal au Parlement : prolonger son engagement pour la Bio
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Vous êtes élu·e local·e ou candidat·e sur une liste aux municipales ? Votre rôle peut aller bien au-delà de votre territoire.
Les décisions prises à Paris se nourrissent des réussites locales, et beaucoup d’élus municipaux choisissent, un jour, de prolonger leur engagement au Sénat ou à l’Assemblée nationale, là où se construisent les politiques agricoles et alimentaires.
Voici comment votre expérience de terrain peut peser davantage demain, pour faire progresser l’agriculture biologique à toutes les échelles.
De l’échelon local à la décision nationale
- Légiférer : au Parlement, vous pouvez inscrire dans la loi des objectifs et mesures incitatives en faveur de la Bio (par exemple, fixer une part minimale de surfaces bio ou soutenir la restauration collective bio).
- Orienter les budgets : le projet de loi de finances (PLF) et le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) sont des moments stratégiques pour : renforcer les aides à la conversion bio dans les territoires prioritaires (captages d’eau, cantines scolaires, zones vulnérables), soutenir les programmes de prévention santé intégrant la Bio, flécher des crédits vers l’éducation nutritionnelle ou les circuits courts bio dans le cadre du Programme national nutrition santé (PNNS).
- Contrôler et questionner l’action de l’État : par des questions écrites ou orales, des rapports, des commissions parlementaires, vous pouvez demander des comptes au Gouvernement sur la mise en œuvre des politiques Bio, par exemple sur le maintien du « crédit d’impôt bio », sur l’augmentation de l’écorégime bio de la PAC, sur les pesticides et la santé ou sur la résilience alimentaire.
- Faire le lien avec les politiques territoriales : promouvoir la conversion à la bio sur les aires d’alimentation de captage, dans les contrats eau-agriculture, via l’intervention auprès des agences de l’eau, ou soutenir la Bio dans les cantines scolaires – autant de leviers où l’action législative ou budgétaire nationale trouve sa déclinaison locale.
Pourquoi c’est utile ?
- Vous répondez aux attentes citoyennes : qualité de l’alimentation, santé, environnement, biodiversité.
- Vous donnez un signal clair aux acteurs agricoles et aux collectivités : la Bio est un choix politique.
- Vous combinez transition écologique, création d’emplois locaux et développement territorial.
- Vous contribuez à une meilleure résilience des territoires (eau, sol, santé) et à la réduction des coûts publics à long terme.
Article rédigé par Julie Perez, conseillère territoire et animatrice d’Agrobio Gironde (33)
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