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Cette fiche technique est complémentaire aux autres fiches « couverts végétaux hivernants en maraîchage biologique ». La lecture de ces fiches (généralités et semis/croissance) est nécessaire en amont de celle-ci, d’une part pour faciliter la compréhension en approche globale (certains éléments évoqués dans les autres fiches ne sont pas repris) mais aussi pour appréhender le contexte dans lequel les informations synthétisées ici ont été acquises. Pour rappel, cette fiche technique est la synthèse de la première phase d’un projet GIEE dédié à l’autonomie des fermes maraîchères bio diversifiées où les actions se sont centralisées sur les approches agronomiques/couverts/EOC/protection des cultures en contexte pédo climatique landais. Cette première ébauche a vocation à évoluer avec les acquis de la seconde phase du projet qui est en cours (2023-2025).

Repères techniques et impacts économiques des situations variables de démarrage d’activité en maraîchage biologique diversifié orienté vente directe et circuits courts.

Dans ce document, vous pouvez retrouver 3 typologies de micro fermes en maraîchage bio diversifié établies selon une étude menée depuis 2017 dans le département des Landes en se basant sur leur degré de mécanisation : « mécanisée », « petite mécanisation » et « non mécanisée ».
L’objectif est de nourrir la réflexion des porteurs de projets pour bien définir le « système » le plus adapté à leur propre projet d’installation en bio.
En effet, il est important d’anticiper certaines questions et d’assurer une cohérence entre les objectifs des porteurs de projet à l’échelle individuelle et les moyens de production mis en place pour atteindre ces objectifs.

Les élevages caprins sont de plus en plus confrontés à des résistances, des strongles gastro-intestinaux (SGI) aux anthelminthiques de synthèse (AHs). Malgré une utilisation conforme (bonne dose, etc.), le parasite résiste à des concentrations d’AHs normalement léthales pour cette espèce. Il importe pour enrayer ce processus de résistance, outre les leviers classiques de bonne fenêtre d’utilisation (dose/poids/espèce) et d’alternance des molécules, de laisser des refuges aux parasites afin de conserver une population sensible aux AHs.

La coproscopie ou coprologie désigne l’examen principalement microscopique des fécès d’un animal pour diagnostiquer une infestation parasitaire. On dénombre principalement des oeufs (mais pas que…) . C’est un outil clef pour objectiver l’intensité et la dynamique d’infestation par les strongles gastro-intestinaux (SGI) sur une saison, et disposer d’informations complémentaires pour statuer sur l’infestation des pâtures (méthodes des blocs), éprouver le bien-fondé d’un traitement. Elle peut être complétée par la coproculture où les oeufs de SGI sont élevés jusqu’au stade L3 pour pouvoir typer les espèces.

Le pâturage tournant (classique, fil avant-arrière, cellulaire, dynamique) techniquement bien mené, permet d’offrir une herbe feuillue de très bonne valeur alimentaire, d’optimiser la production de biomasse à l’hectare d’une prairie et de maîtriser le coût du système d’alimentation. Son efficacité en élevage caprin se heurte, entre autre, à la sensibilité des chèvres aux strongles gastro-intestinaux (SGI).
Les connaissances acquises sur l’écologie des SGI et de leurs physiologies ont aidé les praticiens de la ferme expérimentale du PRADEL (Y. LEFRILEUX, A. POMMARET) à structurer des principes de gestion des pâtures pour réconcilier les caprins avec le pâturage tournant, grâce à la méthode des blocs.